VILLE MATIÈRE
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créations - 112mn ]
Ce projet consiste à mettre en place une réflexion et une pratique sur le réel, à faire un document sur les perceptions en prenant la ville comme matière.
Une matière qui permet, par ses différents niveaux de construction historique, économique et politique, de porter différents regards sur les échanges qui trament sa réalité. Les flux, les clichés qui la parcourent et la caractérisent sont autant d'informations propres à initier des aventures visuelles et auditives, des récits fictifs sur le quotidien.
Le choix du médium vidéo permet d’inscrire nos réalisations dans la production et la surproduction d’images et de messages, à usage personnel ou collectif, nous ouvrant ainsi à un questionnement sur la traduction du réel, sur la lisibilité des informations que nous percevons, que nous mémorisons.
Le propos, concernant l’ensemble de ce travail, est de mettre l’accent sur la variation des approches et des rapports que nous établissons avec un endroit et ceux qui l’habitent, d’établir les cartes suggestives de nos représentations mentales d’une même ville, donnant lieu à toutes sortes d’élaborations et de lectures protéiformes.
Ville Matière N°1 M35mn55 couleur stéréo 2001 Francede Claude CiccolellaGrouillement et mouvement de foule dans trois lieux marseillais, la Plaine, le Vieux-Port et St Ferréol (Marseille)...
musique : Ian Harris
danse : Julia Poggi.autoproductionautodistributionplay video Ville Matière N°2 M20mn couleur stéréo 2003 Francede Isabelle SchneiderAtteindre un paysage, détricoter des trucs mille fois pires, s’endormir…
Combien d’images faut-il pour attraper un port.
Musique : Sherri-Lee Richardson
autoproductionautodistributionclip Ville Matière N°3 M27mn14 couleur stéréo 2003 Francede Ange Rosa Berr3 personnes m'ont permis de les suivre un jour, en me faisant entrer et sortir de leurs vies de la façon dont elles l'entendaient. Merci à elles.autoproductionautodistributionplay video Ville Matière N°4 M28mn40 couleur stéréo 2002 Francede Claude CiccolellaQuand la vie s'étale et se contracte sur une bande sans fin, le "filmant" devient un centre où se déroule la matière ville. Rapport entre perceptif et mouvement.
Remerciements : Hélène Bez, Fabrice Strambi
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